« Il n’y a pas de ukulélé triste » est un documentaire qui retrace l’histoire étonnante du ukulélé, de ses origines à Madère et Hawaï jusqu’à son adoption et son évolution en Polynésie française.
Le film commence par l’arrivée du ukulélé à Hawaï en 1879, apporté par des immigrants portugais, et son adoption rapide par les Hawaïens, devenant l’instrument favori du roi David Kalakaua.
Le documentaire suit ensuite le parcours du ukulélé à travers le continent américain, où il devient un accessoire incontournable des icônes pop et même des astronautes. En France, des passionnés se réunissent régulièrement pour partager leur amour de cet instrument.
Le film se déplace ensuite en Polynésie française, où le ukulélé a évolué de manière unique. À Tahiti, l’instrument est devenu un symbole de festivité et de joie, souvent joué lors des « bringues », des rassemblements festifs. Le documentaire suis des passionés de ukulélé, et met en lumière les artisans qui perpétuent la tradition de sa fabrication.
À Raiatea, le film rend hommage à Vehia, un musicien légendaire qui a révolutionné la technique du ukulélé avec des trémolos emblématiques. Aux Tuamotu, sur l’île de Tikehau, le ukulélé est un élément central de la culture locale, souvent joué lors des bringues et des rassemblements familiaux.
Le documentaire se termine aux îles Cook, où le ukulélé est non seulement un instrument de musique, mais aussi un moyen de gagner sa vie et de partager la culture locale. Le film met en avant des musiciens talentueux comme Abraham Tauta et Ana Maine, qui ont bravé les traditions pour jouer du ukulélé.
« Il n’y a pas de ukulélé triste » célèbre la joie et la convivialité que le ukulélé apporte, en montrant comment cet instrument a conquis le cœur des Polynésiens et est devenu un symbole d’hospitalité et de festivité à travers les îles.
Partenaire(s) : France Television
Diffusion(s) : France Television
Réalisateur(s) : Antoine Laguerre
Auteur(s) : Antoine Laguerre Année : 2024 Durée : 52 minutes