Sous toutes les coutures – Volume 2

Des ourlets et des robes:
Dans les années 20, les garçonnes raccourcissent à grands coups de ciseaux jupes et cheveux. Mary Quant refait les mêmes gestes dans les sixties et, de Carnaby Street, la minijupe envahit notre vie… L’occasion de résoudre une équation existentielle: la longueur de la jupe est-elle inversement proportionnelle à l’émancipation des femmes?

Vêtements de sport:
Autrefois il y avait le vêtement de ville et le vêtement de sport… imitant les Américains et leur légendaire tendance à être mal habillé (fridaywear), on commence à mettre des vêtements de sport à la ville…. Le survêt descend dans la rue et nous fait découvrir la liberté de mouvement.

Cent ans sous la pluie:
Les Britanniques se sont imposés dans le domaine du vêtement de pluie. Pourtant, en 1961, c’est en France qu’a été inventé le K-Way, dans le Pas-de-Calais (noter la proximité géographique avec les îles britanniques), mais on lui a évidemment donné un nom qui sonnait anglais, les ventes n’auraient pas suivi!

Bottes, bottines et bottillons…

Madame porte la culotte:
Les femmes sont tellement culottées qu’elles ont fini par imposer le port du pantalon en quasiment toutes circonstances: de la scandaleuse jupe-culotte pour faire du vélo au début du siècle à l’audacieux smoking d’Yves St Laurent (1966), en passant bien sûr par leurs lieux de travail (puisqu’elles travaillent!!!), sauf, on l’a vu, à l’Assemblée Nationale, un des derniers bastions de l’intégrisme vestimentaire.

Modes enfantines:
Progrès de l’hygiène et diffusion de la psychanalyse aidant, on desserre peu à peu l’étreinte des langes. Le bébé découvre une plus grande liberté de mouvement. Depuis la barboteuse (qui date de la première moitié du 20ème) aux plus sophistiquées des grenouillères (comme les « dorelot »), l’image du bébé a changé. Il est devenu l’enfant-roi qu’on préserve des traumas et des contraintes, même vestimentaires.

Un siècle sous la couette